«Il faut un soulèvement brutal à la dimension de l'agression de l'heure»

Les élites du pays, sponsorisés par les USA, sont en guerre permanente contre les plus pauvres du pays. Il s'agit d'une guerre avec effusion de sang, une guerre à mort dont le seul objectif c'est de briser la résistance héroïque de la majorité face à l'oppression.
Aujourd'hui, c'est l'OEA, une organisation du dispositif de domination des USA, qui, pour se donner bonne conscience, admet implicitement l'implication de ce qu'elle appelle «la communauté internationale» dans l'agression exercée contre le peuple Haïtien. Donc Péché avoué est à moitié pardonné, une aimable plaisanterie OEA.
Il faut souligner que la notion de communauté internationale est une véritable escroquerie intellectuelle pour ceux qui sont familiers du champ lexical des falsificateurs et des pirates du cerveau. En effet, la notion de communauté internationale, dans la plus part des cas, est le prête-nom qu'utilisent les USA pour imposer ses diktats au reste du monde, sous couvert de la communauté internationale.
Bref, Revenons aux fondamentaux les amis, car en guise de réponse aux agressions permanentes, il faut un véritable «Cri national» susceptible de canaliser les énergies vers ce soulèvement brutal en ébullition.
Quand l'agression devient chronique, un devoir de soulèvement s'impose.
Il est la seule option des opprimés pour renverser le désordre des choses.
Face aux agressions des médias, il faut un soulèvement brutal.
Face aux agressions des hommes et femmes politiques, il faut un soulèvement brutal.
Face aux agressions des religieux, il faut un soulèvement brutal.
Faces aux agressions des acteurs économiques, il faut un soulèvement brutal,
Face aux agressions des intellectuels de service, il faut un soulèvement brutal.
Face au terrorisme national et international, il faut un soulèvement brutal.
Bon combat aux nouveaux éclaireurs du «Cri national» Basta!
Pierre Wilner